OpenAI, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle, travaille actuellement sur la quatrième génération de son modèle GPT (Générateur Prédictif de Texte).
Nommé GPT-4, cet outil promet des capacités impressionnantes en matière d’analyse et de compréhension.
Selon le PDG Sam Altman lors d’une récente interview, ce système pourrait atteindre un niveau de « superintelligence », mais nécessiterait pour cela davantage d’investissements de la part de son partenaire de longue date, Microsoft.
La collaboration entre OpenAI et Microsoft semble se dérouler sans accroc, et les deux entreprises envisagent de lever des fonds supplémentaires auprès d’autres investisseurs.
L’intelligence artificielle GPT-4 se rapproche en effet des compétences humaines en termes de connaissance et de compréhension, et constitue une étape importante vers l’objectif ultime d’intelligence artificielle générale (AGI), capable de raisonner et de traiter des idées complexes à l’image des êtres humains.
Les préoccupations liées aux développements futurs de l’IA
Alors que la course à l’intelligence artificielle se poursuit, les gouvernements, les régulateurs et les grandes entreprises technologiques s’inquiètent des potentielles conséquences néfastes d’une IA dépassant notre propre niveau de compétence.
Les discussions se multiplient pour déterminer comment garantir que ces modèles ne deviennent pas incontrôlables et menacent l’humanité.
Le rôle de Microsoft dans l’évolution de l’IA
Microsoft a déjà investi plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, dans le cadre d’un accord pluriannuel visant à développer davantage les technologies liées à l’intelligence artificielle.
Désireux de voir leur partenariat fructueux continuer, Sam Altman espère obtenir un soutien supplémentaire pour mener à bien la réalisation de l’AGI.
Afin de se positionner au cœur du développement de l’IA, Microsoft intègre de plus en plus cette technologie à ses produits. En effet, la société a intégré son système Copilot — construit sur la base de GPT-4 — dans Windows, Microsoft 365 et d’autres logiciels propriétaires.
- GPT-4 : actuel état de l’art en matière d’intelligence artificielle
- L’objectif : atteindre une intelligence artificielle générale (AGI)
- Le partenaire : Microsoft et ses investissements massifs dans OpenAI
- Les enjeux : maîtriser les risques liés aux avancées de l’IA
Vers GPT-5 : des défis techniques et éthiques
Même si GPT-4 demeure une avancée notable dans le domaine de l’IA, il reste encore bien des étapes à franchir avant d’atteindre les ambitions liées à l’AGI.
La prochaine génération, GPT-5, devra ainsi faire face à des défis sans précédent en termes de puissance de traitement et de gestion des données.
En effet, la formation d’un tel modèle est un processus long et laborieux qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.
De plus, même après l’apprentissage, l’accès du public aux nouvelles technologies générées par GPT-5 risque d’être restreint pendant un certain temps, afin de préparer et de protéger les utilisateurs contre les potentiels dangers associés à ces avancées technologiques.
Un regard critique sur l’évolution de l’intelligence artificielle
Ryan Morrison, rédacteur en chef spécialisé dans l’IA et fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le journalisme technologique, se montre à la fois sceptique et enthousiaste quant au développement futur de GPT-5 et de l’AGI en général.
Il décortique les complexités de ces technologies, tout en conservant un Plaisant notamment ses compétences de conteur, de guitariste et de développeur de jeux indépendants.
Aujourd’hui, la superintelligence constitue encore un objectif lointain, puisque l’AGI n’a pas encore été atteinte.
Néanmoins, il est crucial d’anticiper et de préparer notre société aux éventuelles répercussions qui pourraient découler des progrès rapides réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle.
